Les salades et légumes prêts à l’emploi emballent les Français
Le marché des végétaux emballés poursuit son essor, ouvrant de nouvelles perspectives pour le secteur du packaging
C’est un rayon que les acteurs de l’emballage voient grandir avec intérêt année après année dans les rayons des supermarchés : les salades et légumes emballés et prêts à l’emploi se sont résolument installés dans les habitudes de consommation des Français depuis leur apparition au début des années 1980.
76 % des Français sont désormais adeptes plus ou moins réguliers de cette pratique selon un sondage réalisé par Nielsen-IQ Homescan début 2025. Une adoption massive qui se traduit tout naturellement par une hausse conséquente de la production sur le temps long, de 23 000 tonnes en 1993 à 110 000 tonnes en 2024.
C’est ce qu’on peut lire sur le site ou encore dans le dossier de presse récemment mis en ligne par le Syndicat des fabricants de végétaux frais prêts à l’emploi (SVFPE), qui relève également une hausse de +10 % sur les quatre premiers mois de l’année 2025 par rapport aux quatre mois de l’année précédente, avec une hausse plus spectaculaire sur certains segments comme les légumes à cuire (+29 %) ou les crudités (+24 %).

Le SVFPE insiste également sur la capacité du secteur à répondre à l’exigence du circuit court. « Les 12 ateliers de préparation de la filière française sont situés dans les bassins de production, au plus près des champs. Du champ au rayon, il se passe en moyenne moins de 48 heures » résume ainsi le syndicat, qui relève également qu’en pleine saison (avril-octobre), plus de 90 % des salades prêtes à l’emploi proposées par les entreprises françaises sont cultivées par des maraîchers français. La proportion descend cependant à 60 % en année pleine, même si certaines variétés (comme la mâche en Pays-de-Loire) peuvent être cultivées toute l’année.
85 % de salades
La salade se taille encore la part du lion dans la ventilation des végétaux concernés. Dans toutes ses variantes, elle fédère encore près de 85 % de l’offre, très loin devant la fraiche découpe (9 %), les crudités (4 %), les légumes à cuire (2 %) et les herbes aromatiques (moins de 1 %).
Du point de vue du consommateur, les agréments des végétaux emballés sont évidents, résumés par ce triptyque de tête : ils sont pratiques, économes en temps mais aussi disponibles, ce qui n’est pas toujours le cas sur les étals des supermarchés et maraîchers.
Du progrès dans l’emballage
Diminution de la taille et de l’épaisseur des sachets, déploiement de sachets recyclables, utilisation de plastiques biosourcés : l’emballage a fait d’énormes progrès depuis le lancement des premières salades en sachet. Selon le SVFPE, l’épaisseur moyenne des sachets a également diminué de 20 % en 5 ans, passant de 40-45 à 30-35 microns. « Les végétaux prêts à l’emploi ont l’avantage d’être emballés dans des conditionnements majoritairement mono-matériaux, facilitant la mise en œuvre du recyclage et favorisant donc leur recyclabilité » relève par ailleurs Agro-média.
Toutes ces données éveilleront forcément l’attention du secteur du packaging, pour lequel le salon ALLFORPACK EMBALLAGE PARIS constitue un rendez-vous incontournable. Prochaine édition : du 24 au 26 novembre 2026 à Paris Nord Villepinte !
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