L’entreprise Marceau est une participante fidèle du salon ALL4PACK Emballage Paris depuis 2008, et est spécialiste de l’intralogistique pour la manutention de charges palettisées. Antoine Marceau, chargé d’affaire dans l’entreprise familiale, a accepté de nous en dire plus.

Marceau, PME familiale experte en fabrication, conception et intégration de machines dédiées à l’intralogistique pour la manutention de charges sur palettes, se dédie à répondre aux besoins des logisticiens, qui font souvent face à des contraintes spécifiques.

ALL4PACK Emballage Paris, un incontournable pour Marceau

ALL4PACK Emballage Paris est le salon le plus tourné à l’international, où l’on se positionne en tant qu’entreprise de renom à fabrication française, en France, déclare Antoine Marceau, en ajoutant que l’entreprise se démarque particulièrement par cet aspect “en intégrant tout le processus de fabrication, d’installation et de SAV depuis une seule et même structure, basée à Pontarlier, près de la frontière suisse“.

Antoine Marceau, la 3e génération reprenant l’entreprise familiale.

Fondée en 1946 après la Seconde Guerre mondiale, Marceau devient en 1978 concepteur et constructeur en systèmes de manutention avec la création d’un département dédié à l’automatisme industriel. Dans le courant des années 90, avec la mondialisation, l’entreprise se change peu à peu en une structure industrielle à dimension internationale, après s’être forgée une prestigieuse réputation et avoir été reconnue à de multiples reprises pour sa gamme de matériels de manutention continue pour charges palettisées. L’intégralité de la gamme produite par l’entreprise est également conçue pour fonctionner en température dirigée (froid positif), ainsi qu’en chambre froide (négatif ou surgélation).

Un tournant vers la durabilité

A ce jour, nous proposons les meilleurs produits sur le marché en termes de durabilité : nous sommes pour ainsi dire les seuls à proposer des châssis mécano-soudés pour l’ensemble de nos machines et à avoir conservé une production totalement en interne, des structures de châssis de machines de fabrication française, sans la moindre visserie et montées d’un seul bloc : elles sont donc bien plus robustes et durables que leurs homologues mécano-vissées“, poursuit Antoine Marceau.

Marceau, 75 ans de production en famille

A la suite de la pandémie et des freins subis par les échanges mondiaux, la société a su se relever rapidement grâce à un énorme carnet de commandes.

Le COVID a mis en avant les limites de la mondialisation au profit d’une certaine régionalisation, ce qui a, dans une très large mesure, revalorisé la production par des structures locales, et c’est là que notre choix de conserver tous les corps de métier en interne a su faire la différence.”

L’entreprise, qui fêtait ses 75 ans en 2021, a en effet su jouer de son aspect local pour tirer son épingle du jeu et ainsi dépasser ses propres attentes. “Nous sortons de deux années records, poursuit fièrement Antoine Marceau. Record en termes de chiffre d’affaires, mais record également sur les bénéfices effectués et sur les rentrées de commandes. Nous avons explosé nos records sur toutes les unités de mesures, ce qui est une belle victoire après ces temps troublés.

Toutefois, l’entreprise à dimension familiale compte bien le rester et est bien loin de se laisser submerger par la folie des grandeurs malgré tous ces records battus. “Nous consolidons nos acquis, affirme Antoine Marceau. La stratégie est de capitaliser sur ce pourquoi nous sommes connus et reconnus : nos clients savent pourquoi ils font appel à nous et pourquoi ils nous recommandent.”

Malgré sa récente et fulgurante ascension, Marceau garde donc les pieds sur terre, en continuant sur cette même lancée qui fit et fait encore son succès : une production française locale, et surtout familiale. “Si nous nous sommes relevés aussi promptement, c’est parce que nous sommes restés une structure à taille humaine, et la dernière chose que nous souhaiterions serait de sacrifier cette force, surtout par ce contexte de régionalisation économique qui perdure encore, même après la pandémie”, conclut Antoine Marceau.


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