Après avoir rencontré Huguette Tiegna (Députée du Lot et présidente du groupe d’études sur l’économie circulaire), l’équipe d’ALL4PACK EMBALLAGE PARIS poursuit sa série d’interview donnant la parole aux décideurs politiques engagés dans la transformation de la filière emballage. Aujourd’hui Marta de Cidrac, sénatrice des Yvelines, vice-présidente de la commission Aménagement du territoire et développement durable du Sénat et présidente du groupe d’études Economie circulaire, revient sur les enjeux rencontrés par les acteurs de l’industrie et les actions à mener en amont et en aval afin d’inscrire la filière dans un avenir plus durable

En introduction, Marta de Cidrac rappelle qu’« il y a de vrais enjeux derrière le sujet des emballages (…) qu’il faut saisir à travers les enjeux en aval et en amont ». D’une part, il est essentiel qu’en amont « nos emballages aient en tête la notion de biosourcé et décarboné », c’est-à-dire qu’ils soient fabriqués à partir de ressources renouvelables ou dont la production limite les émissions de gaz à effet de serre. En aval, la sénatrice rappelle les trois points essentiels sur lesquels la filière de l’emballage doit s’appuyer : biodégradabilité, réemployabilité, recyclabilité. Selon elle, ces enjeux ont été clairement entendus par les acteurs de la filière. « Aujourd’hui, nous sommes confrontés à de l’innovation et de la recherche autour des emballages », ajoute-t-elle. Un message positif qui félicite les acteurs de la filière se dirigeant vers un emballage plus responsable.

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Pour souligner l’omniprésence de l’emballage dans notre quotidien, la sénatrice des Yvelines étudie la question à plusieurs échelles.

• A l’échelle international, avec des problématiques liés à la pollution, notamment plastique. « Si nous n’avons pas d’accords à l’échelle internationale pour que tous les Etats œuvrent dans le même sens, il sera évidemment difficile d’atteindre les objectifs », explique-t-elle. 

• A l’échelle nationale, elle souligne l’importance de la prévention envers l’ensemble de la population. Des actions de sensibilisation doivent être menées pour rendre compte de l’impact de l’emballage sur notre quotidien. « Il faut rappeler aussi à notre population qu’en réalité l’emballage est un produit industriel qui a vocation, par sa nature même, à devenir un déchet, ce qui est beaucoup moins visible pour d’autres produits que nous consommons », affirme-t-elle. 

• A l’échelle territoriale, la gestion des déchets générés par l’emballage fait partie des défis majeurs des collectivités. 

Selon Marta de Cidrac, nous devons donc œuvrer collectivement à toutes ces échelles pour répondre aux problématiques posées par l’emballage. Elle réaffirme alors sa confiance envers l’industrie de l’emballage « pour pouvoir véritablement nous proposer tous les jours, toutes les semaines, tous les mois, des avancées en matière de réduction de nos emballages ». Et cette dernière de conclure « Même si cela peut paraître contraignant, même si cela peut présenter quelques difficultés pour nos industriels, l’important est d’avancer main dans la main en s’écoutant entre les contraintes des uns, les obligations des autres et la volonté des troisièmes pour que tous les enjeux et les objectifs en matière d’environnement soient respectés et que notre population puisse comprendre véritablement ce qu’il y a derrière tout objet acheté et emballage qui produit du déchet ».

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