L’entreprise Schur a répondu présent au rendez-vous donné du 21 au 24 novembre au Parc des Expositions de Villepinte pour tous les professionnels de l’emballage. Nicolas Chéné, sales manager chez Schur, était présent sur le stand et a répondu à nos questions.

Fondée au Danemark il y a 176 ans, l’entreprise se spécialise aujourd’hui dans la fabrication d’emballages en cartons plats et en matériaux flexibles, ainsi que dans la conception et la fabrication de machines de conditionnement.

“Notre offre est toujours customisée en fonction du besoin du client, de la taille de son usine, de ses équipements mais également des contraintes propres au produit emballé, insiste Nicolas Chéné. Les machines Schur sont capables d’emballer à peu près n’importe quoi, du moment que cela tient dans un sachet : semelles de chaussure, écrous, vis, lingettes imprégnées, agro-alimentaire, etc.”

Le Schur Star 2060-C, la flexibilité selon Schur

L’entreprise présentait sur son stand la machine Schur Star 2060-C, l’un des derniers dispositifs d’ensachage pour conditionnements flexibles mis sur le marché par la société danoise. Le dispositif allie flexibilité et efficacité grâce à son système de chaîne à picots qui permet d’ouvrir et de fermer les sachets passant dans la machine et ce, sans le moindre effet de friction susceptible d’enrayer la chaîne.

Là où la majorité des machines d’ensachage va être limitée dans sa capacité à traiter différents matériaux, le 2060-C est alimenté par des guirlandes de sachets montées sur les chaînes à picots. Un système qui évite tout coefficient de friction, et permet à la machine de pouvoir traiter toutes les gammes de matériaux flexibles : on parle ainsi des emballages les plus simples (45 microns d’épaisseur) jusqu’aux emballages les plus complexes, comme les triplex laminés utilisés pour protéger les produits de la lumière, de l’humidité ou de l’oxygène dans le secteur pharmaceutique, et qui peuvent aller quant à eux jusqu’à 150 microns d’épaisseur.

Cette adaptabilité ne concerne pas uniquement l’épaisseur des contenants, mais aussi leur taille et leur contenance : en effet, le 2060-C s’impose également comme la seule machine sur le marché capable de traiter des sachets de tailles très différentes. La machine est donc à même de traiter de gammes de poids allant de quelques grammes jusqu’à 4 ou 5 kilogrammes par sachet.

Un concept unique, des possibilités infinies

La machine s’adapte ainsi aisément à toute une multitude de formats, de grandeurs et d’épaisseurs, notamment grâce à son système de recharge par guirlandes : ce mode de rechargement de la machine permet ainsi de passer facilement d’un mode d’emballage à un autre, sans pour autant devoir arrêter la chaîne et perdre un temps précieux à reparamétrer l’ensemble pour qu’il s’adapte à un nouveau type d’emballage.

Encore une fois, cette adaptabilité sera grandement due au système unique de chaîne à picots de Schur, mais également grâce au mode de recharge de la machine par guirlandes de sachets, ce qui vient encore simplifier la tâche : l’opération ne prend que quelques minutes vu que l’opérateur n’a rien de plus à faire que d’accrocher une nouvelle guirlande dépendamment des prochains produits à ensacher.

“Le Schur Star 2060-C offre la possibilité d’emballer efficacement plusieurs formats de sacs dans une large gamme de formes innovantes, voire même plusieurs produits et ce, sur une et même seule ligne, avec des changements de formats faciles, rapides et sans le moindre besoin d’outillage supplémentaire”, résume Nicolas Chéné.

Les autre innovations Schur sur le salon

L’entreprise présentait aussi ses dernières innovations en termes d’emballages papier, mais également ses nouveaux emballages flexibles monomatériau, affichant également sur ALL4PACK Emballage Paris 2022 ses ambitions quant à une meilleure recyclabilité de ses emballages.

“L’intérêt de ce genre de démarches est d’offrir un emballage adapté et un ensachage de qualité afin de limiter l’empreinte carbone, tant sur la production du produit emballé que de l’emballage en lui-même”, conclut Nicolas Chéné.