Les emballages en plastique à usage unique représentent le défi numéro un du marché des boissons et liquides. Les alternatives au plastique sont au cœur du secteur, avec les nouvelles obligations réglementaires de la loi relative à la lutte contre le gaspillage, et à l’économie circulaire.

Le marché des boissons et liquides en plein recyclage

La filière du plastique a mauvaise réputation et demeure dans le viseur des institutions, des écologistes et des consommateurs engagés depuis plusieurs années.

Pourquoi ? Cela s’explique par une raison majeure : le plastique est à la fois le matériau qui domine le marché, mais aussi celui qui se démarque par le plus fort impact environnemental.

Le plastique, en quelques chiffres clés, c’est :

• 55% d’emballages en plastique mis sur le marché en France, soit plus de la moitié des emballages.
• 4,5 millions de tonnes de déchets plastiques produits tous les ans en France.
• 66,6 kg de déchets plastiques par français, et par an.
• Chaque année, la France produit 310 000 tonnes de bouteilles plastiques.
• 25 millions de bouteilles en plastique jetées chaque jour en France.
• Le taux de recyclage des déchets plastiques en France est de 26%.

Evolutions des règlementations sur le plastique à usage unique

Les nouvelles contraintes règlementaires à échelle nationale et européenne sont en voie de redéfinir le modèle de production autour de la filière plastique. Les nouvelles directives articulées autour de la “Lutte contre la pollution plastique” prônent le recyclage et la revalorisation des plastiques recyclés, au détriment des emballages plastiques à usage unique, appelés à disparaître.

Voilà un nouveau tournant à négocier pour le marché des boissons et liquides, dont le plastique est le matériau phare ; d’où la croissance des emballages de boissons et liquides en PET (polytéréphtalate d’éthylène) et R-PET (PET recyclé).

Successivement, la loi Egalim ainsi que le Plan Biodiversité ont délimité les interdictions, partielles à complètes, d’usage des emballages plastiques à usage unique. Jusqu’à la récente loi anti-gaspillage pour une économie circulaire qui vise la réduction drastique des emballages à usage unique mis sur le marché.

Une limite de moins de 50% de bouteilles en plastique à usage unique d’ici 2030, et une élimination totale de ces mêmes emballages d’ici à 2040 ont été fixés par le ministère de la Transition écologique.

L’emballage en plastique à usage unique a été explicitement nommé ennemi environnemental numéro un.
Cela amène à une restructuration complète de la production d‘emballages en plastique, la revalorisation des matières, le recours aux matériaux alternatifs (comme le carton ou bambou), la facilité d’accès au recyclage, ou la mise en place du vrac et des consignes.

Vous êtes acteur du marché des boissons et liquides, ou de la filière du plastique ?

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