Papier, plastique : même combat pour CETEC

Le spécialiste périgourdin de l’ensachage a récemment fêté ses 50 années de présence sur le marché. Retour sur le bilan d’un demi siècle d’existence et sur les perspectives d’avenir pour l’un des grands spécialistes français des solutions de chaînes d’ensachage complètes.

Un bilan résolument brillant

PME familiale de 95 personnes basée en Dordogne, CETEC est une entreprise fondée par Jean-Claude Labrue il y a 50 ans. Depuis reprise par son neveu, celle-ci a su s’imposer en tant que fournisseur français de chaînes d’ensachage complètes. Au départ très centrée sur les machines d’ensachage à destination du pet food, CETEC s’est assez vite diversifiée vers d’autres types d’industries comme la semence, la minoterie, les matériaux pour le BTP ou les produits chimiques, en proposant des machines d’ensachage pour des contenances allant de 2 kg à 35 kg suivant les champs d’application.

Possédant un unique site de production, à Périgueux, l’entreprise réalise un chiffre d’affaires de 13 M€ à l’année, et près de 40 % de celui-ci sont liés à l’export en direction de l’Europe élargie, l’Afrique et des Amériques : CETEC prévoit d’ailleurs un chiffre d’affaires de 15 M€ à parité entre la France et l’export d’ici à 2025, notamment grâce au récent agrandissement de son usine de près de 1 900 m² et du gain de productivité qui va en découler.

CETEC assure l’essentiel de sa fabrication en interne, soit plus de 80 % des sous-ensembles, qu’il s’agisse de la chaudronnerie, de la découpe, du pliage, de la peinture… Outre la mise en place rapide d’innovations au besoin, cette fabrication intégrée est une garantie de réactivité, en termes de SAV et de pièces détachées, sans devoir dépendre du moindre sous-traitant ou prestataire tiers.

Des perspectives d’avenir solides, entre papier et plastique

Dans un contexte incertain dû à l’alternance des tendances de marchés et des législations en faveur (ou défaveur) du plastique ou du papier dans les emballages, CETEC préfère jouer la carte de l’entre-deux afin de ne négliger personne : désormais, les machines d’ensachage qui sortent de ses ateliers s’adaptent ainsi tout autant aux matériaux plastique que papier, comme en témoigne la gamme de machines « Polyflex », dont une quinzaine d’exemplaires fonctionne sur le territoire français.

Mathias Elie, responsable commercial pour le secteur France, l’expose ainsi : “Ne vous casser pas la tête à choisir entre telle ou telle technologie, nos machines savent tout faire. Soit dès le départ, soit en termes d’évolutivité. Ainsi, nos clients n’ont plus besoin de s’inquiéter en cas de changements de législation et de tendance de marché“. Une aubaine, donc, dans ce contexte peu stable.

Grâce à cette stratégie, CETEC entend profiter et faire profiter à ses clients de la recyclabilité illimitée du plastique, mais également des nombreuses possibilités offertes par le papier : ce non-choix permet en quelque sorte de profiter du meilleur des deux mondes, et offre une adaptabilité extrêmement confortable vis-à-vis des revirements législatifs potentiels à venir.

A défaut d’élaborer de nouvelles gammes de machines, CETEC a ainsi fait le choix de procéder au remplacement pur et simple des modèles n’offrant pas cette adaptabilité du plastique au papier.

La mise à niveau des dispositifs et machines

CETEC a également opté pour une mise à niveau des équipements plus anciens lorsque celle-ci s’avérait pertinente et raisonnable du point de vue du risque : en évitant à ses machines une obsolescence de fait, CETEC choisit de s’inscrire dans une démarche plus durable. L’entreprise vient ainsi proposer à ses clients un ensemble d’audits visant à définir ce qu’il est possible de réaliser en termes d’amélioration, de transformation, ou encore de modifications de parties spécifiques sur les machines anciennes, afin que ces modèles soient tout autant adaptables que les récents.

https://www.youtube.com/watch?v=HWsbWyen2G0 : Présentation de la gamme POLYFLEX

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