[Rencontres ALL4PACK EMBALLAGE PARIS] De la conception, à la logistique, jusqu’à la commercialisation : Quelle stratégie déployer pour un emballage “raisonné et raisonnable” dans le retail & l’ecommerce ?

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« Quelle stratégie déployer pour un emballage raisonné et raisonnable ? » : autour du cas de FNAC Darty, c’était la question centrale de la deuxième conférence des Rencontres ALL4PACK EMBALLAGE PARIS, organisées le mercredi 20 septembre dans le cadre de Paris Retail Week.  

Repenser l’emballage : Etude de cas Fnac Darty

Le temps de l’emballage irraisonné serait-il révolu ? C’est en tout cas ce que l’on pouvait se dire en écoutant le témoignage de Gregory Chekroun, directeur logistique, transport et flux de FNAC Darty et principal intervenant de la deuxième conférence des Rencontres ALL4PACK EMBALLAGE PARIS.

« On s’est fixé comme objectif de réduire nos émissions de CO2 de 50 %, ce qui nous oblige à changer considérablement nos pratiques, notamment sur l’emballage. On a arrêté de sur-emballer, on privilégie le papier par rapport au carton et on essaie de plus en plus d’aller vers des emballages réutilisables » reportait ainsi Gregory Chekroun, pour qui cette nouvelle politique du groupe est « non seulement plus durable mais aussi plus rentable ». Elle connait cependant ses limites : « on progresse très vite sur le B to B mais c’est plus difficile pour le B to C. C’est vrai pour le transport mais aussi pour l’emballage, surtout à une époque où les retours ont tendance à se développer » reconnaissait ainsi le directeur logistique, transport et flux de FNAC Darty, pour qui il reste « très difficile de se débarrasser totalement des emballages inutiles, même s’ils sont bannis de la charte du groupe en matière d’achats ».

Pour Fabrice Peltier, également présent à cette conférence en tant qu’expert-consultant en éco-design d’emballage, le challenge est désormais d’« arriver à faire sur le B to C ce qu’on arrive déjà à faire pour le B to B et d’arrêter l’emballage à fonctionnalité nulle ». Un challenge qui nécessite avant tout une rééducation du marché : « le problème, c’est que l’on a longtemps considéré que l’emballage, ça ne coûtait rien. Il faut redonner de la valeur à l’emballage et il faut que les consommateurs comme les retailers soient conscients de cette valeur ».

Autre levier de transformation, identifié par Grégory Chekroun : celui de la formation des salariés. « Elle nous a déjà permis de faire baisser significativement le taux de déchets, d’autant plus que tout le monde adhère au projet » constatait-il à la tribune.

Mais il reste néanmoins un bon bout de chemin à parcourir. Et cela demande autant de faculté d’adaptation que de méthode : « l’idée, c’est de repérer là où on s’améliore mais aussi d’identifier sur quels points on peut encore mieux faire » concluait ainsi Grégory Chekroun. 

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