[Rencontres ALL4PACK EMBALLAGE PARIS] Retail & ecommerce : L’emballage à l’heure de la prospective

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Emballages d’avenir : de la parole aux actes

Eco-emballage et réemploi : la conférence finale des Rencontres ALL4PACK, organisées le mercredi 20 septembre dans le cadre de Paris Retail Week, a permis de donner la parole aux acteurs de terrain pour découvrir comment réinventer concrètement l’emballage. 

L’emballage durable, ce ne sont pas que des mots ; ce sont aussi (surtout) des actions. La preuve avec cette dernière conférence des Rencontres ALL4PACK EMBALLAGE PARIS, qui réunissait Julien Bocquenet (directeur général et fondateur de Coqli), Sara Issoux-Gay (directrice commerciale de Bocoloco) et Isabelle Boudard (cheffe de département « RSE, éthique et Fondation » pour Monoprix).

L’occasion, tout d’abord, de découvrir l’offre singulière de Coqli, plateforme spécialisée dans le Web-to-Pack, qui s’est donnée comme objectif de « casser les modèles commerciaux et de production des cartonneries industrielles (production de masse à destination d’un marché de masse) qui ont beaucoup de mal à opérer la transition digitale ». La plateforme permet de personnaliser au maximum l’emballage – du carton ondulé « 100 % Made in Vosges » – et d’aboutir à une production « raisonnée et locale », la fabrication à la demande éliminant le risque de stock inutile.

Autre expérience innovante mise en lumière au cours de cette dernière conférence : celle des « consignes du goût » développées par Monoprix en partenariat avec Bocoloco. « Le plastique et l’emballage sont devenus des irritants pour nos consommateurs » expliquait Isabelle Boudard pour justifier le lancement de ces corners où les clients des Monoprix équipés peuvent d’ores et déjà retrouver « une cinquantaine de références » dans des contenants consignés pour une valeur de retour de 20 ou 50 centimes, réutilisables dans l’ensemble du magasin. « L’idée, c’était de rester très lisibles, avec un corner clairement identifiable et des montants de consigne limités à  deux chiffres ronds pour que cela soit plus simple pour le client » expliquait Sara Issoux-Gay, directrice commerciale de Bocoloco, pour qui la clé du succès repose cependant sur la variété de l’offre : « plus on va cocher de besoins, plus le consommateur va être incité à aller vers notre corner ». Les premiers résultats semblent plutôt concluants : « on est autour de 50 % de contenants rapportés, ce qui est énorme et montre la pertinence du modèle » reportait ainsi Sara Issoux-Gay.

Du côté de Monoprix, on relève cependant qu’il reste quelques freins culturels à la pleine adoption du système. « On rentre du travail, on a un sac à dos, on doit aller chercher les enfants. Si en plus on doit transporter des bocaux, ce n’est pas simple… » admettait Isabelle Boudard. Mais la cheffe de département « RSE, éthique et Fondation » de Monoprix ne perdait nullement espoir d’imposer ce nouvel usage : « on a bien réussi sur le sac de caisse, il n’y a aucune raison que l’on n’y arrive pas sur la consigne ! Il faut montrer que c’est facile, que c’est fun, et cela ne peut se faire qu’avec un bon accompagnement, notamment en matière de marketing ». Expérience à suivre, donc…

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