Selon Paris 2024, plus de 11 millions de visiteurs ont séjourné dans la Métropole du Grand Paris durant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.  Pendant ces festivités, la production de déchets s’avérait significative, la gestion de ces derniers se présentait donc comme un défi crucial pour répondre à l’ambition de “proposer les Jeux les plus durables de l’Histoire”. 

Pour relever ce défi d’envergure, le Comité d’Organisation des Jeux Olympiques (COJO) a mis en place une stratégie ambitieuse centrée sur la réduction, le réemploi et le recyclage des déchets. L’objectif est clair : minimiser l’empreinte écologique de l’événement tout en sensibilisant le public et les participants aux bonnes pratiques en matière de gestion des déchets, avec l’ambition d’en recycler jusqu’à 80%. Pour ce faire, plusieurs acteurs se sont associés afin de mettre en place des solutions pérennes. 

Dans le cadre des JOP 2024, le COJO et la Société de Livraison des Ouvrages Olympiques (SOLIDEO) se sont associés aux Canaux, Maison des économies sociales et solidaires, et au centre Yunus, pour développer ESS 2024 et ainsi contribuer à réaliser les premiers Jeux Olympiques et Paralympiques durables, inclusifs et solidaires. Dans le prolongement de ce projet ambitieux, l’ESS 2024 a publié une série de Cahiers d’Impact, soit plusieurs cahiers des charges conséquents, regroupant toutes les solutions innovantes et communications à diffuser durant les Jeux. 

Recyclage : l’enjeu phare pour des Jeux responsables

Afin de maximiser le taux de recyclage de l’événement, de nombreux dispositifs ont été mis en place. Selon le cahier des charges de l’ESS, une poubelle était présente tous les 15m², arborant des consignes de tri ludiques et faciles à comprendre, ainsi que des slogans à visée humoristique tels que « One, Two, Tri ! ». De nombreux dispositifs de communication ont aussi été déployés : une vidéo explicative pour mieux comprendre le dispositif de la gestion des déchets durant les Jeux est disponible sur la page de Paris 2024.

D’un point de vue matériel, de nombreuses fontaines à eau olympiques ont été installées sur les divers sites sportifs afin de limite l’usage de la bouteille en plastique et inciter à l’utilisation des gourdes. Pour respecter au mieux les directives de la loi AGEC, Paris 2024 a souhaité bannir l’usage unique grâce à des emballages réutilisables et/ou consignés. D’un point de vue humain, en plus des 50 000 bénévoles, formés à la gestion des déchets pour accompagner les visiteurs dans cette démarche responsable, plus de 5 000 agents d’entretien ont été mobilisés. 

Et si vous avez eu la chance de vivre l’ambiance festive des stades, sachez que vous étiez sans doute assis sur un siège dont la matière provenait des déchets recyclés dans les poubelles de collecte alentour. En effet, dans l’enceinte même de plusieurs sites de compétitions, l’engagement durable était d’actualité. 

Citeo : le premier acteur engagé aux côtés de Paris 2024

Pour l’entreprise à mission Citeo, les Jeux Olympiques et Paralympiques 2024 constituent une occasion unique de déployer sur le territoire français les bonnes pratiques en matière de réduction, du réemploi et du recyclage des emballages. « Pour la première fois dans l’histoire des Jeux, les principes fondamentaux de l’économie circulaire sont entièrement intégrés à tous les niveaux de l’organisation », constate Citeo dans un communiqué diffusé à l’approche de la cérémonie d’ouverture des JOP de Paris 2024. 

Un travail débuté bien en amont de l’événement : dès 2021, Citeo adaptait sa signalétique de tri lors des événements sportifs. Cette première amorce avait pour objectif de préparer des Jeux responsables.  La même année, en association avec Paris 2024, ils éditaient déjà un guide sur l’écoconception des emballages. Un travail poursuivi pour les JOP, via la co-conception d’un kit complet de communication, partagé avec toutes les parties prenantes des Jeux et les collectivités locales. Les consignes de tri issues de ce kit ont ensuite été affichées par Paris 2024 sur plus de 23 500 bacs de tri, installés sur les sites d’accueil et de compétition. Dans son communiqué, l’organisme dresse ainsi la liste des actions entreprises en amont de ces Jeux pour accompagner l’univers du sport dans sa transition environnementale : déploiement du tri sur l’espace public et dans les lieux de rassemblement sportifs, amélioration de la signalétique de tri durant les évènements, mobilisation de tout l’écosystème des Jeux Olympiques autour du tri et du recyclage avec pour objectif d’« appliquer le même geste et la même règle de tri sur tout le territoire ». Pour comprendre au mieux ces démarches, l’entreprise a édité un guide de bonnes pratiques pour la mise en place du tri dans et autour des lieux sportifs. 

Pour que le recyclage devienne un enjeu commun, Citeo s’est associé à d’autres acteurs engagés. Parmi eux, Airbnb. En partenariat avec ce géant de la location, un guide écogestes spécial JOP a été diffusé auprès des hébergeurs pour sensibiliser leurs visiteurs au tri.

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Et après ?

Comme mentionné dans le communiqué diffusé par Citeo, cet enjeu primordial a permis d’étoffer un plan de lutte contre les déchets abandonnés (PLDA). Son but ? Eliminer et prévenir la présence de déchets dans la nature et en ville sur tout le territoire national. Depuis, plusieurs actions de sensibilisation, dans différents milieux, se sont déroulés.

En plus de contribuer à la réussite des Jeux, ces nombreuses mesures visent à laisser un héritage durable à Paris, et à inspirer d’autres villes lors de l’organisation de grands événements. Ainsi, les Jeux de Paris 2024 pourraient devenir un modèle de gestion des déchets pour de futures manifestations sportives internationales. 

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