L’impression verte est devenue une réalité, grâce aux matériaux d’impression 3D. Le secteur de l’impression a pris un nouveau tournant en intégrant des techniques de production plus écologiques, inscrites dans la logique de l’économie circulaire.

L’univers de l’impression se renouvelle grâce à de nouvelles technologies au service du développement durable du secteur, comme de l’environnement.

Impression verte, engagement social et environnement

La responsabilité sociale et les stratégies RSE demeurent au centre des préoccupations pour toutes les entreprises. L’industrie de l’impression ne déroge pas à la règle, et doit constamment se renouveler pour faire face aux exigences du gouvernement, comme des différents acteurs du secteur et consommateurs en fin de chaîne.

Les matériaux 3D se sont principalement démarqués pour les économies d’échelle que permet l’absence de pertes, et leur inscription durable dans la chaîne de production du couple produit-emballage.

En effet, seules les matières nécessaires sont utilisées pour l’impression, en comparaison aux anciennes méthodes soustractives. Ainsi, les techniques de fabrication additive que propose l’impression 3D se sont développées à vive allure, grâce à trois avantages majeurs : rapidité, efficacité et durabilité de la méthode d’impression.

Une technologie qui offre une réponse viable et écoresponsable à la croissance des déchets plastiques qui demeurent le point noir. Plus respectueuse de la planète, l’impression 3D s’impose comme la solution écoresponsable d’avenir, en adéquation avec la boucle de l’économie circulaire.

Impression verte grâce à des matériaux favorables à l’économie circulaire

En réponse à la nocivité des produits chimiques libérés par le PVC, les matériaux 3D comblent le besoin de matières sans y ajouter les déchets en fin de boucle – pointés du doigt par les exigences pro-environnementales de l’écosystème de l’emballage.

Des pertes minimales, un facteur risque réduit en évitant le danger de la fabrication et élimination du PVC : voilà une solution gagnant-gagnant pour l’industriel, le client et l’environnement.

L’impression verte offerte par la 3D repose sur la méthode de la fabrication additive, en superposant un matériau couche après couche afin de produire une pièce – qu’il s’agisse de métal ou de plastique.

Une technologie inversée dans le secteur de l’impression car elle vient ajouter de la matière et non la soustraire, comme la technique de production classique. Un usage de matières à la fois juste et adapté au besoin de chaque pièce, pour une production sobre, rigoureusement conforme au nombre de pièces requises.

L’impression verte via la 3D s’inscrit dans l’économie circulaire grâce :

• Aux quantités de matières maîtrisées ;
• A la fabrication de pièces en conformité avec les besoins ;
• A la réduction de la production de déchets ;
• Au faible recours aux filières de recyclage ;
• A moins de stockage de pièces en entrepôt.

La progression du secteur de l’impression en matière d’écoresponsabilité est rendue possible par l’émergence de nouvelles technologies et alternatives aux anciennes techniques de l’usinage.
Entre le développement des matériaux durables biosourcés et les innovations sur les procédés de fabrication, l’impression verte est au cœur des préoccupations pour tous les acteurs de l’univers du printing.

Les perspectives d’avenir de l’impression verte

Certains matériaux qui composent les filaments ou la poudre pour la production en impression 3D ne sont pas toujours 100% écologiques. Cependant, de nouveaux matériaux biosourcés voient le jour, continuent de se faire une place de choix dans l’écosystème du printing, et contribuent à l’essor de l’impression verte ces dernières années.

Des alternatives écoresponsables en mutation pour accroître la prise de responsabilité de l’univers de l’impression face aux inquiétudes environnementales.

Les filaments à base de plastique recyclé ont également bonne réputation et sont au cœur des stratégies RSE du secteur. De l’autre côté de l’Hexagone, des entreprises se lancent également dans le recyclage de toners d’imprimante pour écoconcevoir des pièces durables, par le biais de l’impression 3D.

Aux États-Unis, des start-up se sont fait remarquer par leurs techniques d’impression verte issue du recyclage de bouteilles d’eau, des emballages alimentaires, ainsi que des couverts et vaisselles en plastique.

Les solutions durables se multiplient pour réduire l’impact de la production, développer une chaîne de fabrication d’impression verte, et combler les attentes pro-environnementales des consommateurs comme les exigences réglementaires.

Favoriser l’intégration des impressions dans la boucle de l’économie circulaire, promouvoir une bonne gestion des déchets, limiter le recours aux filières de recyclage en fin de boucle : un objectif commun et un engagement global de l’écosystème du printing pour une impression aussi économique qu’écologique.

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